Le perce-oreilles



Long de un à deux centimètres, cet insecte se reconnaît par ses deux cerques formant une sorte de pince en prolongement de son abdomen. Sa couleur oscille entre le brun foncé et le brun clair.

Le perce-oreille attaque les populations de pucerons. Le jour il se terre dans les crevasses du sol, sous les écorces de bois mort ou encore sous les pots de fleur. La nuit, il s’active pour partir à la recherche de nourriture.

Pendant l’hiver, la plupart des mâles meurent alors que les femelles survivent. Les jeunes adultes sortent de leur terrier vers le mois de juillet. Ils sont plus petits que les adultes et n’ont pas d’ailes. Lorsque la saison d’été est humide, les perce-oreilles ont tendance à proliférer dans le jardin.

Le monde des abeilles



Voila longtemps que l’on voulait passer un moment avec ces belles abeilles…

Mais auparavant, nous avons fait un stage. Sur 2 jours, nous en avons appris un peu plus sur le peuple des abeilles, théorie le matin et pratique l’après-midi. On aborde tous les sujets : les différentes maladies, type d’abeilles, types de ruches… Nous avons manipulé les cadres, et très important, repéré la reine ! afin de ne pas la perdre, nous avons visité différents ruchers, notamment celui avec des abeilles hybrides (croisement d’abeilles noires du périgord et de buckfast). Nous en garderons un bon souvenir, car les hybrides sont plus vives que la buckfast.

Nous avons franchi le pas, une ruche est dans notre jardin, le traité rustica sur l’apiculture est en bonne place dans la bibliothèque, nous nous sommes inscrits dans une association. Les abeilles butinent…

Le lézard ocellé



Voilà quelques temps déjà, que nous avions l’envie d’approcher d’un peu plus près ce lézard. La « bête » est assez craintive, le moindre bruit et elle se cache très rapidement. Il faut être très patient et rester à distance raisonnable pour l’observer et le photographier sans le déranger. Les photos ci dessous vous présentent un mâle.

Ail des ours



Dans un joli bois où coule une rivière…. les jacinthes des bois batifolent avec l’ail des ours et les sauts de salomon !!! Les feuilles, très odorantes quand on les froissent, sont comestibles en condiment, salade…

Avril



Le troglodyte mignon
Il fabrique son nid au creux d’un arbre ou d’un muret. Ce minuscule oiseau au plumage neutre pousse un chant puissant, éclatant, tout en vrilles, pour inviter une femelle à visiter son nid, composé de de mousse, herbes et feuilles séchées. Une nichée de 5 à 7 oisillons y verra bientôt le jour.

 

La jacinthe des bois
La lumière traverse encore les branches d’arbres qui ne sont pas encore pourvus de toutes leurs feuilles. Bleues, mauves et parfois blanches, ces fleurs en forme de clochettes penchées, est une plante bulbeuse qui aime les sol forestiers humides.

 

L’ail des ours
Cette plante, à la douce odeur d’ail, pousse dans les sous-bois humides recouvrant  presque entièrement le sol d’une mer luisante de feuilles vertes. Les petites fleurs blanches en étoile forment un nuage vaporeux.

En prélevant une ou deux feuilles par pied pour ne pas fragiliser la plante, on peut réaliser des recettes délicieuses comme :
- des petits fromages frais enrobés de feuilles d’ail des ours finement ciselés,

- une soupe verte délicatement parfumée,
- une huile à l’ail des ours qui parfumera salades, marinades ou plats de pates,
- un beurre d’ail des ours,
- un pesto pas comme les autres,
- des croquettes de viandes parfumées…

Si vous possédez une petite parcelle ombragée, vous pouvez acheter en jardinerie un pot de cette plante, elle se reproduit facilement par ses graines ou par multiplication de ses bulbes.

Le printemps est là…



La tulipe « Tulipa sylvestris » vit bien souvent aux environs des châteaux, des cimetières, mais elle est en nette régression. Ici, elle pousse entre les rangs de vigne, en agriculture raisonnée sans traitements intempestifs. Sa floraison commence fin mars et nombre d’insectes en profitent comme la Piéride de la Biscutelle, coccinelle, abeilles…

Hôtel à insectes



Un hôtel à insectes, petit, grand, ou minimaliste (une seule espèce visée) est très utile au jardin, potager, verger pour polliniser les fleurs et réguler les parasites. Vous pourrez ainsi observer les insectes de plus près.

LES DIFFÉRENTS MATÉRIAUX À METTRE EN ŒUVRE :

  • Paille ou bois : bien abrité pour les chrysopes, dont les larves se nourrissent de pucerons, cochenilles farineuses, aleurodes (ou mouches blanches), thrips ou oeufs d’acariens.
  • Tiges de bambous bouchées à une extrémité d’au moins 10 cm de long : pour les osmies, des abeilles solitaires qui pollinisent les premières fleurs des arbres fruitiers, dès le moi de mars.
  • Pots de fleurs retournés et remplis de foin pour les perce-oreilles qui aiment les pucerons.

  • Bûches percées pour les abeilles et guêpes solitaires, dont les larves se nourrissent de pucerons.
  • Fagots de tiges à mœlle comme la ronce, le rosier, le sureau, offrent des abris idéaux pour les syrphes et autres hyménoptères.
  • Briques : elles sont appréciées des osmies (abeilles solitaires)..
  • Planchettes bien rapprochées et abritées : elles attirent les coccinelles qui viennent y passer l’hiver. Leurs larves consomment énormément de pucerons.

 

LES ESPÈCES RENCONTRÉES

  • Ces abeilles solitaires apparaîssent au début du printemps. Elles butinent les premières fleurs du jardin, les arbres fruitiers, pour se nourrir et pour fabriquer la pâtée de pollen et de nectar qui nourrira leurs larves.
  • Elles construisent leurs nids en ligne dans des cavités existantes, d’autres nichent dans des coquilles d’escargot ou encore creusent le sol. Elles aiment tout particulièrement les blocs de bois percés de trous de 8 mm de diamètre ou simplement des tiges de bois du même diamètre. Important, ces tiges de bois doivent être bouchées à une extrémité.

 

  • Insecte ailé d’aspect fragile et d’un beau vert vif, on la nomme souvent demoiselle aux yeux d’or. Les adultes consomment miellat, nectar et pollen. Les larves sont des carnassières terribles et détruisent pucerons, trips, araignées rouges, cochenilles farineuse, jeunes chenilles : magique !
  • Une femelle peut pondre jusqu’à 1000 oeufs dans un cycle. Les chrysopes hivernent dans les bâtiments non chauffés. Si une chrysope reste coincée à l’intérieur au printemps, pour les déplacer sans encombre, mouiller un pinceau, l’insecte se collera dessus et vous pourrez la sortir sans la blesser.

 

  • De la grosseur d’une guêpe, à dominante noire, une demi-douzaine d’entre elles fréquentent nos jardins. Elles aprécient les tiges pleines de moelle tendre ou creuses (ronce, rosier, sureau, ombellifères…), le bois pourri et friable, les galles. Elles accumulent des pucerons dans les cavités pour nourrir leurs larves, à raison de 30 à 40 individus par cellule.
  • On peut réaliser des bottes de tiges fixées horizontalement et verticalement sur de petits piquets pour protéger les cultures immédiates.

 

  • Ami du jardinier, cet insecte carnassier consomme les limaces, escargots, doryphores, chrysomèles et vers de terre. Il saisit ses proies avec ses mandibules et leur applique une sécrétion digestive avant de les consommer.
  • Pour les accueillir dans votre jardin, conservez les vieilles souches sous lesquelles ils aiment hiberner. Même partiellement enterrées, dans un coin du jardin, elles intéresseront de nombreux locataires ! Si vous la soulevez pour voir la vie en dessous, n’oubliez pas de la remettre délicatement en place pour y préserver le biotope. Des pierres pour se cacher, là c’est la joie. Plantez de la phacélie, qui attire les carabes.

 

  • Son régime alimentaire : les pucerons. Les larves de la coccinelle rouge à 7 points en consommeraient environ 600 tout au long de leur croissance !
  • Certaines sont jaunes, d’autres noires… Certaines ont des points blancs, sont oranges ou même poilues : quelle variété.
  • Au printemps, elles se réveillent, cherchent amour et pondent sur les feuilles, près du garde manger (pucerons et cochenilles). L’hiver, la coccinelle hiberne à côté des cultures, ou trouve refuge dans les habitations, dans les fissures autour des fenêtres ou des murs. Pour favoriser leur présence, cultivez une parcelle d’orties qui offrira gîte et couvert, installez des plantes pérennes qui leur serviront d’abri et laissez sur place débris de plantes, tiges creuses, amas de feuilles…
  • Elles aiment passer l’hiver dans les nichoirs laissés libres, si vous laissez en place la paille et les plumes du nid de l’année.

 

  • Le bourdon terrestre, avec son derrière tout blanc, est l’un des plus communs du jardin, il sort dès la fin février à la recherche des chatons de saule, prunellier, lamier pourpre, pissenlit, pulmonaire… La colonie de 400 a 500 bourdons se fera dans le sol ou sous le plancher de la cabane du jardin, ou dans un ancien terrier de mulot.
  • Des allées et venues vers les fleurs de framboisier, fraisier, tomate, aubergine, pois et tant d’autres fleurs sauvages et cultivées des haies, pelouses et massifs…

 

  • Pour le reconnaître : il fait du sur-place au dessus d’une fleur et change brusquement de direction. Il ressemble à une guêpe mais c’est une mouche, butineuse et pollinisatrice. Les larves consomment du printemps à l’automne toutes sortes de pucerons. Pour les attirer, couvrez la terre nue de paillis et laissez le plus de débris végétaux possible.

 

  • Le staphylin odorant est discret et nocturne. Ce gros coléoptère noir bleuté est un redoutable carnassier. Il se réfugie dans la journée sous une pierre, des feuilles mortes, des rondins ou un fagot de branches. Ce petit gourmet apprécie les escargots, les limaces et leurs œufs.
  • Pour l’attirer et le protéger, évitez de trop nettoyer le jardin, couvrez la terre de paillis. Les carabes, autres coléoptères auxiliaires, profiteront aussi de cette bienveillance.

 

  • La grande majorité des guêpes est parfaitement pacifique si peu qu’on les laisse tranquille. Une guêpe peut capturer jusqu’à 1 500 pucerons durant les quelques semaines de sa vie, tandis qu’une guêpe sociale (celles que l’on voit le plus souvent) mange en moyenne 1 000 mouches et 1 000 chenilles ! Pour les attirer, semez du fenouil.

 

  • Insectes nocturnes se réfugiant le jour dans les fentes sombres, étroites et si possible humides, ils trouvent au sol, sur les troncs ou dans les murs les anfractuosités dont ils ont besoin pour passer la journée tranquille.
  • Installez des pots de fleurs retournés, remplis de paille, dans les arbres à noyaux, avant la maturité des fruits. S’ils sont occupés par des perce-oreilles, transférez-les sur les pommiers ou toute autre plante parasitée par les pucerons. Ils assumeront  avec plaisir ce changement de poste !

 

OU L’INSTALLER :

  • Vous pouvez les placer dans les jardins, terrasses, balcons, contre un mur, l’ouverture tournée vers le sud, sud-est à l’abri des vents dominants, à au moins 30 cm du sol

 

ENTRETIEN

  • Au mois d’août, vous pouvez passer une couche d’huile de lin sur les surfaces extérieures de l’hôtel à insectes, ne pas toucher aux matériaux intérieurs. Préférez construire de petits hôtels à insectes, vous les disposerez ainsi à plusieurs endroits.

 

CONSEILS :

  • Il ne suffit pas d’abriter les auxiliaires, il faut encore leur offrir un espace qui les fait vivre.
  • Les pesticides sont à éviter car cela empêchent l’installation et l’action des auxiliaires.
  • La faune de votre jardin s’améliorera considérablement en réalisant des paillis, du broyat sous les arbres et haies, en installant des fleurs locales, et choisir de tondre moins souvent.
  • Inutile de maîtriser à tout prix la venue des insectes, commencez par un petit hôtel, observez les auxiliaires qui s’installent et l’année suivante, adaptez vos abris en conséquence.
  • Laisser au jardin à leur disposition un tas de bois, un tas de fagots, un tas de pierres, un lit de feuilles mortes ou de mousse épaisse au sol, un lierre vigoureux.

 

POUR ALLER PLUS LOIN

  • La minigravière : Aménagez un espace sec, riche en sable, limon et gravier dans un coin du jardin. Des abeilles et des guêpes fouisseuses ne tarderont pas à adopter cet habitat minéral. Leur couvert sera assuré par un peu de thym entre les cailloux!
  • Construire un muret de pierres
  • Des fleurs pour les syrphes : Achilée, aubépine, bleuet, concolvulus annuel, corbeille d’argent, coriandre, églantier, fenouil, lierre, maguerite dorée, pavot de californie, persil sauvage, phacélie, prunelier, ronce, sarrasin, scrofulaire.
  • Des fleurs pour les papillons : Aster, aubriete, buddleia, cardamine des prés, bruyère, eupatoire chanvrine, hysope, julienne des jardins, lavande, lierre, menthe, monnaie du pape, œuillet de poète, origan, scabieuse des champs, sédum, véronique.
  • Des fleurs pour les bourdons : Achilée, anis, bleuet vivace, cardon, chevrefeuille, grande marguerite, jacée, lobelia, lotier corniculé, marrube, monarde, phacélie, pulmonaire, trèfle, valériane, verge d’or, vipérine.
  • Des fleurs pour les abeilles : Arabis, bruyère, carotte, eglantier, épilobe, fève, giroflée, ibéris, molène, muren framboisier, panais, pastel, romarin, verveine, vigne vierge.

Création de l’association



Hirond’ailes Nature est une association loi de 1901. Créée par Anne-Laure et Laurent Delhorbe, photographes amateurs naturalistes. Elle a pour objet de contribuer à la connaissance des espèces et des milieux, à la protection de l’environnement en utilisant les moyens de la photographie, de la communication et des moyens internet.
Son terrain de jeu est la Gironde, elle compte parmi ses membres des photographes, des naturalistes, des artistes… amoureux de la nature ayant chacun l’envie de partager leurs connaissances et de participer à la sensibilisation du public en réalisant des expositions, des balades thématiques et surtout des photos.

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