Mars



L’anémone Sylvie
C’est une plante printanière extrêmement commune qu’on rencontre dans les bosquets feuillus, dans les hêtraies, dans les taillis et les prairies humides surtout en terrain argileux de la plaine à la montagne. Elle commence à fleurir en mars, se maintient en avril et disparaît entièrement dès que les arbres sont feuillés. Elle forme presque toujours de vastes colonies. A l’état frais, toute la plante contient un alcaloïde toxique pour l’homme et les animaux.


La nivéole et la fritilaire pintade
Deux plantes qui poussent en milieu humide, protégées et qui fleurissent a peu près en même temps. Il ne faut pas cueillir la Fritillaire car elle est rare, vénéneuse et sensible aux engrais (qui causent sa disparition). Admirez aussi la Nivéole, qui par ses couleurs nacrées, ne demande qu’à s’épanouir….

 

Les fleurs du noisetier
Les fleurs mâles sont groupés en chatons qui peuvent mesurer jusqu’à 5 cm de long. On les trouve sur les rameaux tout formés dès l’automne de l’année précédente sous forme de petits cylindres bruns-verts qui s’allongent au moment de la floraison. Les fleurs femelles sont à peine visibles : elles ressemblent à des bourgeons d’où émergent des stigmates filiformes de couleur rouge. Chaque fleur en comporte deux. Les fruits sont les noisettes tant appréciées ! Le noisetier fleuri de mars à avril, avant l’apparition des feuilles et constitue avec le Saule Marsault, une des premières nourritures des abeilles.


La reproduction du crapaud
Il vit surtout la nuit, il se déplace lentement et lourdement. Le jour, il se cache dans un trou, dans un terrier de rongeur ou sous du bois mort ou des pierres. Par nuits douces, ils se déplacent en grand nombre vers un point d’eau, lors du trajet, certains rencontrent une femelle, l’agrippe sous les aisselles et ne la lâche plus jusqu’au site de ponte. Dès que la femelle commence à évacuer ses ovocytes, le mâle arrose au fur et à mesure de son sperme, cela peut durer plusieurs heures. Ces longs cordons d’œufs sont fixés à la végétation aquatique. Une femelle pond habituellement entre 5000 et7 000 oeufs.

Exposition à Lanton



Photographes, illustrateurs, sculpteurs, vidéastes, l’équipage de Communimages est constituée de passionnés de nature toujours prêts à partager leurs « trésors ».

L’association publie des images dans des ouvrages scientifiques, régionalistes ou poétiques. Plusieurs expositions ont d’ores et déjà été élaborées, sur l’estuaire de la Gironde, des insectes divers ou des thèmes encore plus variés, mais toujours en lien avec la nature.

Cinq d’entre eux, A.L. Delhorbe, F. Jouandoudet, S. Loison, Franck Taboury et M. Quéral ont souhaité réunir des photos nature prises sur le banc d’Arguin lors du printemps 2013; paysages, sternes, huitriers, gravelots, coquillages, fleurs ont retenu leur attention.

 

 

Hirondelles



LES DIFFERENTES ESPECES

Tout le monde connaît la silhouette gracile d’une hirondelle : une petite tête ronde avec des gros yeux, des ailes effilées pour fendre l’air, une queue échancrée très pratique pour faire des changements brusques de direction, des pattes courtes armées de griffes pour s’accrocher aux façades. Trois espèces fréquentent la commune, deux s’y reproduisent.

HIRONDELLE DE FENETRE Delichon urbica
Cette petite citadine reconnaissable à son croupion d’un blanc immaculé installe son nid sous les avancées de toit. Elle est très sensible à la pollution atmosphérique.

HIRONDELLE DE CHEMINEE OU RUSTIQUE Hirundo rustica
Elle recherche la compagnie des hommes ou plutôt ses habitations : granges, maisons, abris de jardin (jadis les cheminées monumentales des fermes mais il est peu probable qu’un Brugeais héberge encore un couple dans sa cheminée !). Des trois, c’est l’espèce la plus commune, elle semble être particulièrement présente dans le quartier du Tasta.

HIRONDELLE DE RIVAGE Riparia riparia
Ce poids plume de 13,5 grammes creuse un terrier dans les berges escarpées des rivières. Le bord des jalles n’étant pas propice, elle a trouvé un habitat de substitution (toutefois très précaire) dans les tas de sable des gravières en exploitation.

MARTINET NOIR Apus apus
Il peut être confondu avec une hirondelle, mais ces ailes sont en forme de faux, son plumage est sombre, son vol très rapide.

Une baisse inquiétante des populations dans notre pays
Ces petites messagères du printemps font l’objet de toutes nos attentions car leurs effectifs sont en forte diminution en Europe et notamment en France. Un rapport du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris révèle une chute des populations durant ces dix dernières années de l’ordre de 80 % pour l’Hirondelle de fenêtre et de 50 % pour l’Hirondelle de cheminée.Les principales causes sont l’utilisation massive de pesticides (la nourriture est moins abondante), la disparition des points d’eau (la boue fait défaut pour la construction des nids), la destruction des nids par les particuliers incommodés par les cris ou les fientes (toutes les espèces d’hirondelles sont protégées au niveau national, la destruction des nids constitue une infraction).

Des indicatrices de la qualité de notre environnement
La commune offre tout à la fois des infrastructures modernes et des paysages agricoles (maraîchage, élevage…). Cette identité de « village dans la ville » se traduit par la présence de certaines espèces animales comme les hirondelles qui, générations après générations, retournent à l’endroit qui les a vu naître.

Des insecticides naturels
Les hirondelles sont capables de véritables acrobaties aériennes pour gober le plancton aérien. Il n’y a pas de concurrence entre les espèces, l’Hirondelle rustique pourchasse les mouches et les moustiques au ras du sol ou à quelques mètres de hauteur alors que l’Hirondelle de fenêtre se nourrit à une vingtaine de mètres de pucerons et de fourmis volantes.

Des nids en torchis
Les principaux matériaux de construction pour les nids sont de la boue, de la salive et des brindilles. Le nid a la forme d’une demi-sphère pour l’Hirondelle rustique et d’une coupe fermée avec un petit orifice pour l’Hirondelle de fenêtre.

Des oiseaux fidèles à leur site de nidification
La majorité des hirondelles qui survivent à l’hivernage et à la migration retrouvent leur site de nidification de l’année précédente. Des oiseaux fidèles à leur lieu de naissance : Les hirondelles (surtout les mâles) reviennent s’établir à proximité de leur zone de naissance (on parle de philopatrie). Cette fidélité est très importante chez l’Hirondelle de fenêtre qui, dans 95 % des cas, s’installe à moins de 100 mètres.
Des grandes voyageuses : A la fin de l’été, ces migratrices transahariennes entreprennent un voyage exténuant de plus de 6000 kilomètres parsemé d’embûches (beaucoup périssent en route) pour atteindre leurs quartiers d’hivernage africains. Les zones humides comme la Réserve Naturelle des Marais de Bruges constituent des haltes migratoires privilégiées, elles permettent aux hirondelles de se reposer et de s’alimenter.

Comment leur venir en aide ?
Chacun d’entre nous peut, en adoptant des comportements plus respectueux pour notre environnement, contribuer à la sauvegarde de nombreuses espèces autour de chez lui.

  • Un jardin non aseptisé :  La biodiversité peut être favorisée en plantant une haie d’essences locales (Prunellier, Aubépine, Sureau noir, Noisetier…) riches en insectes, en évitant l’emploi d’insecticides et laissant se développer un petit « coin sauvage » (fauche annuelle uniquement en fin d’été).
  • L’installation de nichoirs artificiels : Ces petits aménagements peuvent favoriser l’installation d’une colonie et compenser l’inhospitalité des façades des bâtiments modernes.
  • Parler des hirondelles autour de soi : Beaucoup de personnes ne connaissent pas la situation critique des populations d’hirondelles. Les nids sont souvent détruits à cause des désagréments occasionnés par les fientes. Une simple planchette placée en dessous du nid protège le mur et permet de récupérer un guano précieux pour vos plantations.

Textes : Réserve Naturelle des Marais de Bruges

Exposition au Marais d’Orx



La rosée s’évapore : la libellule se réchauffe au soleil. La sauterelle vert tendre se mimétise avec son support : l’herbe. L’oeil de l’agrion, immense, vous suit du regard à chaque instant. Au raz des pâquerettes, dans les herbes folles, au bord des rivières, dans l’aridité des rocailles, la « petite » vie est là, discrète et indispensable, furtive et merveilleuse… Ces insectes pris sur le vif dans leur milieu, sont des gravures de mode : des détails surprenants, une fragilité palpable, des instants magiques, des harmonies de couleurs… Les curieux qui oseront se mettre à « 4 pattes », découvriront un monde surprenant et méconnu, si proche de nous, dans notre jardin, potager, haie, ruisseau… Par ces quelques photos, l’envie naîtra-t-elle ? Nous espérons que oui !!!! Bon voyage dans le microcosme…

Exposition visible à la Réserve naturelle du Marais d’Orx
du 13 mai au 2 juin 2013
10h-12h / 14h-17h
40530 LABENNE - 05 59 45 42 46

http://www.reserve-naturelle-marais-orx.fr/

reserve-maraisorx@orange.fr

Plaquette de présentation du Marais d’Orx en pdf

 

Abeilles, la visite de printemps



En mars les jours s’allongent, il fait plus chaud, à partir de 10 °C, les abeilles commencent à sortir. Les saules mardault, pruneliers, noisetiers, amandiers, bruyères arbusives, mahonias sont en fleurs… Les abeilles d’été vont bientôt remplacer les abeilles d’hiver, la reine recommence à pondre. Un besoin de pollen et de miel se fait ressentir…

Il faut ouvrir les ruches que par une température extérieure de 15 °C minimum, sans vent car le couvain vit toute l’année à une température de 35°C, il ne faut pas le refroidir inutilement.

La visite de printemps sur les ruches permet de contrôler la force de la colonie et son état sanitaire à la sortie de l’hiver :
- quantité de miel
- quantité d’oeufs, de larves ou de couvain fermé sur le cadre…
- état du matériel : corps de ruche, plancher, couvre-cadre, cadres,
- si les provisions restantes sont trop faibles, ne pas hésiter à faire un nourrissement au sirop.

Exposition Brinsecte



 

  • 18 photographies de la vie des insectes
  • 60 x 60 cm sur Dibond (aluminium)
  • Linéaire : 20 mètres
  • Valeur de l’exposition : 3500 euros
  • Mise à disposition : 600 euros par semaine

Sous le soleil exactement…



… ou chantons sous la pluie !!! Les oiseaux continuent à se nourrir par n’importe quel temps et surtout quand il fait froid.

Les limicoles



A chaque cycle de marée, l’estran (secteur qui se découvre à marré basse) sableux, rocheux ou vaseux, fourni la nourriture aux oiseaux. Les limicoles se nourrissent de la petite faune qui s’y abrite. Cela nous offre l’opportunité de les observer, mais les cribleuses qui nettoient les grandes plages de sable causent un appauvrissement de la biodiversité. On y trouve presque plus d’espèces.

Le Bécasseau sanderling marche très vite au bord de l’eau pour attraper ses proies lorsque les vagues se retirent, le Tournepierre à collier, d’un coup de tête retourne les paquets de zostères, cailloux, pour trouver de petits crabes, les Bécasseaux ont une vue perçante leur permettant de repérer leur proies cachées sous les feuilles de zostère… chaque oiseau à sa stratégie de pêche…

La vie de la ruche



Les abeilles vivent en colonie. Autour de la reine, dont la tâche unique est de pondre, jusqu’à 50 000 ouvrières s’activent avec ardeur. Dans la ruche, seules les quelques centaines de faux-bourdons ne font rien ! Durant leur existence, les abeilles exercent jusqu’à sept fonctions différentes : nettoyeuse, nourrice, architecte, manutentionnaire, ventileuse, gardienne et butineuse.

La nettoyeuse garde la ruche propre et en bonne santé : Au premier jour de sa vie, l’abeille est préposée au ménage. Elle commence par nettoyer les cellules. Le nettoyage général du fond de la ruche est effectué par des abeilles plus âgées, entre 10 et 15 jours.

La nourrice s’occupe du couvain avec patience et constance : Quand elle atteint 5 à 6 jours, l’abeille est capable de sécréter de la nourriture pour les larves ; elle devient alors nourrice et le reste jusqu’à l’âge de 15 jours. Les nourrices prodiguent des soins attentifs aux larves qui sont alimentées individuellement plus de 1 000 fois et reçoivent 7 000 visites de contrôle.

L’architecte construit les rayons de la ruche : La construction des rayons est un travail collectif qui demande une grande coordination. Ils sont fabriqués par une chaîne d’abeilles qui sécrètent des écailles de cire. Un ouvrage délicat et épuisant entrepris par des maçonnes qualifiées ayant en général entre 5 et 20 jours, âge où la capacité de production des glandes cirières est optimale.

La ventileuse régule la température de la ruche et bat le rappel pendant l’essaimage : L’âge moyen des ventileuses est estimé à 18 jours, mais cette fonction est assumée par des ouvrières de tous âges. La ventilation consiste à battre des ailes pour aérer la ruche et contrôler ainsi sa température, son taux d’humidité et son taux de gaz carbonique. Elle sert aussi à assécher le nectar. Lors de l’essaimage, les ventileuses ont pour mission de battre le rappel pour permettre le regroupement de l’essaim.

La gardienne défend la ruche : Vigile posté à l’entrée de la ruche, la gardienne protège la colonie de ses ennemis. Elle contrôle l’identité des abeilles qui entrent dans la ruche en vérifiant leur odeur, pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’individus d’autres colonies venus piller leurs réserves. Les gardiennes ont entre 12 à 25 jours.

La butineuse est responsable de l’approvisionnement : Vers l’âge de trois semaines, l’ouvrière peut devenir butineuse et s’envole enfin hors de la ruche à la recherche de nectar, de pollen et d’eau, indispensables à la colonie. Une butineuse effectue une dizaine à une centaine de voyages par jour selon la proximité des fleurs. A ce train d’enfer, elle s’épuise vite et, au bout de quatre à cinq jours, elle meurt.

source : www.abeillesentinelle.net

Septembre en bord de mer



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